Quel prêt choisir pour financer des travaux ?

Pour des travaux de simple rafraîchissement ou de décoration, de rénovation complète ou de rénovation lourde, il est possible de se faire aider financièrement. Pour un bien à acquérir ou pour un logement déjà occupé, de nombreux types de financement peuvent être accordés aux particuliers qui souhaitent réaliser ces travaux. Il est plus facile de choisir le bon financement après avoir bien défini l’objectif, la proportion et le coût des travaux.

Prêt immobilier et prêt travaux, deux emprunts complémentaires

1- Inclure le coût des travaux de rénovation dans la demande d’emprunt immobilier

Le prêt immobilier et le prêt travaux peuvent être fusionnés et considérés comme un seul et unique crédit. Ces deux types de financement seront donc remboursés avec une mensualité. Plusieurs conditions sont à remplir afin d’obtenir un prêt travaux inclus dans un crédit immobilier. Il faut :

— Présenter un devis de l’entrepreneur choisi afin de justifier les éventuelles dépenses.

— Choisir des artisans qualifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), autrement, le prêt travaux ne sera pas accordé.

2- Le prêt à taux zéro (PTZ) pour un bien immobilier ancien nécessitant des travaux

Pour obtenir ce type de financement, le futur acquéreur doit être primo accédant et le bien immobilier qu’il veut acheter doit également lui servir de résidence principale. Le coût des travaux doit représenter un quart du coût total de l’investissement et les travaux doivent être réalisés dans un délai maximum de 3 ans. À l’issue des travaux, le bien immobilier doit être considéré et jugé comme neuf. 

3- Le prêt épargne logement permet aussi de financer les travaux de rénovation

Ce financement est octroyé aux propriétaires détenteurs de Compte Épargne Logement – CEL – ou de Plan d’Épargne Logement – PEL. Par contre, ce type de prêt ne peut pas être accordé pour réaliser certains types de travaux comme la remise à neuf de la décoration. C’est en effet un prêt destiné à la rénovation d’une résidence principale, notamment pour les travaux d’extension, les travaux d’assainissement ou encore les travaux d’isolation.

Les conditions d’obtention du prêt épargne sont différentes en fonction du type de compte détenu par le futur propriétaire.

L’acquéreur en CEL doit avoir été détenteur de son compte depuis au moins 18 mois. Le futur propriétaire en PEL quant à lui doit avoir été détenteur du sien depuis au moins 3 ans. Le montant maximum pouvant être accordé et le taux d’intérêt du prêt ne sont pas non plus les mêmes. En revanche, pour ces deux types de compte épargne, l’octroi du prêt épargne logement donne droit à une prime de l’État.

Les financements de travaux pour les biens immobiliers déjà occupés

Pour effectuer des travaux de rénovation, les propriétaires peuvent prétendre au « prêt personnel » ou au « prêt affecté ». Ces deux types de prêt sont inclus dans le crédit à la consommation appelé « Prêt travaux ». Pour le prêt personnel et le prêt affecté, le montant pouvant du crédit être octroyé est entre 200 et 75 000 €.

D’autres dispositifs de financement sont également disponibles, dont le prêt de la Caisse d’allocations familiales – CAF, l’Eco-PTZ pour les travaux de rénovation énergétique et d’économie d’énergie, l’ancien « 1 % Logement » ou « Pass travaux » qui est maintenant devenu « prêt travaux amélioration d’Action Logement » ou « Prêt travaux d’amélioration et d’agrandissement ». Enfin, pour les retraités, les aides des caisses de retraite peuvent être accordées pour ceux qui veulent réaliser des travaux de rénovation dans leur résidence.